Wednesday, August 09, 2006

Tous pirates, par Aurel sur son blog

Tous pirates !

Sur le "droit" international public

Un commentaire que je laisse sur ce blog auquel je participais jadis, au sujet d'un article étonnant sur le "droit" international public :

Après, pour le reste, concernant les tentatives de règlementer et de légiférer sur l'existence de l'Etat et ses éventuelles prérogatives, je ne me prononcerai pas, tant il me paraît étonnant de croire que le droit international (public) puisse avoir une quelconque utilité, ou légitimité

Pourquoi pas un droit international pour les violeurs? Réunis en commission, ils pourraient se doter d'une Charte, d'une sorte Convention de Genève, qui permettrait d'insuffler des "bonnes pratiques", dans le domaine du viol.
En effet, ils pourraient proposer l'usage d'armes non létales pour aggresser leurs victimes, éventuellement proposer le bannissement du sac en plastique sur la tête, un léger baillonnement suffisant la plupart du temps.
De même, on pourrait proposer la dispense de cours pour apprendre à maitriser rapidement en victime sans lui faire mal, la technique consistant à la rouer de coups pourrait en effet gravement endommager le sujet en question, rendant moins "bandant" son viol.

Etc.....

Tout ceci serait bien sûr ridicule, et irrecevable, le viol est un crime, point final.
De même, la guerre est un crime, end of story, je ne peux me résoudre à me laisser berner de la sorte par des hommes fussent-ils d'Etat, lorsqu'ils me disent "mais non mon petit Chitah, fais-nous confiance".


De plus, si l'on lit ce fameux texte, on sera surpris de lire ceci :
Enfin, il est souvent répliqué en guise d’argument ultime : "Tout cela est bel et bon, mais vos beaux principes ne seront jamais respectés." Peut-être, et même sûrement tant qu’il existera des États. Mais, tant qu’ils seront en place, leurs chefs ne doivent pas se croire au-dessus des lois. Oublier de le leur rappeler, c’est s’en faire les complices impavides. Au demeurant, avec ce type d’argutie, les auteurs de délits de droit commun peuvent également dormir sur leurs deux oreilles, puisqu’il est certain que le crime existera toujours. Ajoutons que si le Droit était respecté, il perdrait sa raison d’être, ou plutôt il se confondrait avec chacun de nos actes. Raisonnablement, nous pouvons parier sans risque qu’il n’en sera jamais ainsi.

En tant que libéraux et libertariens, n’oublions donc jamais que l’état de fait n’est souvent que l’arme de destruction idéologique massive des criminels et donc des gouvernements, par nature peu soucieux de l’état de Droit.


Dans ce passage légèrement alambiqué est discuté l'argument selon lequel le droit international, en l'absence de super-Etat mondial, ne pourrait être respecté, un argument que pour ma part je n'emploie pas, je dis simplement que le droit international ne devrait même pas exister. Concéder cela à nos adversaires, aux étatistes, c'est offrir une victoire idéologique décisive : c'est affirmer, en choeur avec eux, que oui, un Etat peut se comporter justement, que oui, il peut être dompté par des lois.

Thursday, August 03, 2006

Time to take side?

Sur ce blog auquel je participais jadis, je trouve regrettable qu'un angle unique se soit imposé au fil du temps, pour toute question liée à l'actualité internationale, ou à ce que l'on pourrait appeler la géopolitique, on retrouve toujours la même substance, à savoir quoiqu'il arrive, quoiqu'il se passe, ceux qui seront blâmés seront toujours les mêmes: Israël et les Etats Unis (le Royaume-Uni dans une moindre mesure).
Et je ne m'explique toujours pas pourquoi, tels des piliers de bars PMU, les libéraux se sentent obligés de prendre parti pour quelqu'un, que ce soit pour le camp Israël/Etats-Unis, ou contre lui.

Et d'ailleurs, on en a confirmation jour après jour, voir cet ahurissant article où est instrumentalisé le travail de Human Right Watch : il s'agit pour l'auteur de faire croire que Tsahal commet sciemment des "crimes de guerre" (sic), en "massacrant des civils" (ce qui signifie que le gouvernement israëlien cherche déblibérément à tuer des civils). C'est un texte de pure propagande politique (politique, car le but de l'article n'est pas d'analyser ou réfléchir, mais d'asséner une vérité issue d'un camp donné sur une problématique donnée)

Voilà comment se termine ce fameux article de HRW :
Human Rights Watch urges Israel to immediately end indiscriminate attacks and distinguish at all times between civilians and combatants. Human Rights Watch also calls on the United States to immediately suspend transfers of arms, ammunition, and other materiel credibly alleged to have been used in violation of international humanitarian law in Lebanon, until these violations cease. Human Rights Watch further asks the Secretary-General of the United Nations to establish an International Commission of Inquiry to investigate reports of such violations, including possible war crimes, and to formulate recommendations with a view to holding accountable those who violated the law. That commission should examine both Israeli attacks in Lebanon and Hezbollah attacks in Israel.

In previous reporting, Human Rights Watch has addressed the conduct of Hezbollah forces, condemning its attacks on civilian areas as serious violations of international humanitarian law amounting to war crimes. Human Rights Watch has called on the governments of Syria and Iran to use their influence on Hezbollah to promote respect for the laws of war. In this report, it urges Hezbollah to take all feasible steps to avoid locating military objectives within or near densely populated areas and to remove civilian persons and objects under its control from the vicinity of military objectives.
Intéressant non? HRW regarde globalement la situation, les crimes des deux bélligérants l'intéressent. Pourquoi ne pas l'avoir cité dans cet article, alors? Pourquoi avoir une vision aussi partielle?